Avis

[Mavilyly] Libre d’aimer d’Olivier Merle

libre d'aimer
Editeur: XO
Nombre de pages: 464 pages
Prix: 19.90 euros
Année de parution: 2019

Résumé:

Juillet 1942. Elle s’appelle Esther, elle a vingt ans, elle est juive. Ses parents ont été arrêtés, elle erre dans les rues de Paris, perdue et terrifiée. Alors qu’elle se repose sur un banc, son regard croise celui d’une femme élégante, plus âgée qu’elle, qui fume de longues cigarettes à la terrasse d’un café. Esther ne le sait pas encore mais sa rencontre prochaine avec Thérèse Dorval, l’épouse d’un homme cynique et violent qui collabore avec les Allemands, va bouleverser sa vie. Naissance d’un désir irrésistible, en pleine tragédie. Amour interdit de deux femmes emportées par le feu de la passion. À Dinard, où elles se réfugient, elles devront, sous la pluie des bombes alliées, décider de leur destin?: se séparer pour tenter de survivre ou accepter de mourir par amour.

 

Mon avis:

Je vais commencer par remercier les éditions XO ainsi que le site NetGalley pour l’envoi de ce roman et m’excuser pour l’attente de cette chronique.

Libre d’aimer est un roman qui avait beaucoup de bons points pour me plaire mais malheureusement deux choses sont venues ternir mon ressenti.

J’étais curieuse de découvrir le roman d’Olivier Merle de par son contexte de la Seconde Guerre Mondiale surtout que l’auteur se concentre sur les conditions des femmes à cette époque. On suit donc Esther, jeune juive qui a vu ses parents se faire emmener par la police française et Thérèse, jeune femme qui mène une vie plutôt sympa au vu des événements. Elles se rencontrent et comme le dit le résumé, tombent amoureuses.

Vous conviendrez qu’à ce moment de l’Histoire les femmes n’avaient pas vraiment voix au chapitre, elles étaient complètement sous le joug de leur père ou mari plus tard, et je pense que ça fait du bien de nous le rappeler de temps en temps. Mais en plus de ça, Esther et Thérèse ont une sexualité absolument réprouvée dans ces années. Elles doivent donc se battre et se cacher perpétuellement. J’ai vraiment aimé me plonger dans la vie de « mes ancêtres » et me rappeler que des choses qui me paraissent acquises aujourd’hui ne l’étaient pas il y a pas si longtemps que ça. Un exemple? Une femme qui voulait travailler devait avoir l’accord de son père ou son mari!!!!

En plus de ça l’auteur a une plume très sympathique qui rend la lecture fluide et facile. Malgré tous ces points, j’ai eu du mal avec ce livre car je n’ai absolument pas accroché aux personnages qui pour l’une est tellement naïve et sous la coupe de l’autre qu’elle m’énervait et pour la deuxième ce sont ces caprices et sa personnalité de petite fille gâtée qui m’insupportait. On rajoute à ça, une fin pour moi un peu trop facile qui ne m’a pas convaincu. Durant tout le récit, l’auteur joue sur le fil, nous fait croire au pire pour finalement finir dans le monde des bisounours ^^. Plus ça va et plus je me rends compte que j’aime lorsque les romans n’ont pas un happy end total, comme dans la vraie vie quoi, à moins de lire une pure romance, un chick-lit où la je suis prévenue avant même de commencer ma lecture.

Bref, je ne peux pas vous déconseiller Libre d’aimer car si, contrairement à moi, vous accrochez avec les personnages c’est quasiment gagné, mais en même temps il ne sera pas dans la liste des romans que je recommanderais autour de moi.

 

Ma note:

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